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Un espace de partage et de renouvellement de la pensée africaine. Une plateforme politique pour livrer ma vision et mon point de vue sur l'actualité africaine et internationale


« Nous africains et acteurs de la renaissance, rejetons résolument l’homosexualité »

Publié par NDOLO sur 9 Octobre 2013, 13:03pm

Il apparait comme une sorte de nouvelle évidence scientifique qui se distille à peu près à tous les peuples, que l’acceptation de l’union entre personnes de mêmes sexes serait une forme d’évolution sociétale plus respectueuse des droits de l’homme. La contenance idéologique de ce nouveau courant repose sur des approximations intellectualistes qui ont pour objectif de créer la confusion dans l’esprit des moins avertis. La notion du libre arbitre dans les choix de vie est également étendue à la sexualité, il n’en démeurre pas moins que la conscience de chacun en fonction de ses dogmes démeurre le seul censeur. Cependant lorsqu’il s’agit d’une promotion à l’echelle sociétale chacun a son mot à dire.

Mais plus vulnérable encore et plus exposé à cette contrevérité, est l’homme Africain. En effet voilà un individu qui depuis plus de 4 siècles subit une domination aliénante de tous les côtés du globe terrestre. Que ce soit en Amérique, en Europe en Asie ou même en Afrique, ce dernier est déformé par un usage exacerbé de l’humilité, son échine à force de se courber, en viendra à une forme de souplesse qui pourrait tout aussi bien le prédisposer à l’homocalimitus. Mais plus sérieusement il faut observer et comprendre l’échec patent des multiples associations et mouvements de conscience noirs à fournir quelque émancipation aux populations vivant en occident. Des blacks panthers aux Usa au Cran en France, les velléités d’organisation et d’émancipation noires se sont heurtées à un problème structurel : la grande proximité avec le gauchisme ou le progressisme de gauche.

Ces deux barbaries occidentale et souvent revisitées en Asie ont « desubtancialisé » toutes les organisations politiques Africaines et noires et se ont revélées plus colonisatrices que l’impérialisme qu’elles prétendaient combattre dans le monde. Comme référence on pourrait citer la lettre de Cesaire adressée à Maurice Thorez, dans laquelle il expliquait que le Communisme était devenu plus impérialiste que l’axe colonial, et surtout que le communisme devrait être soumis à l’Afrique et non l’inverse.
Quel rapport donc avec l’homocalamité ? Il est facile de déduire de ce qui est dit plus haut que pour étancher leur soif de liberté certains leaders politiques africains ont bu à la coupe gaucho-progressiste. Il se trouve que l’une des récentes trouvailles de l’internationale progressiste c’est de distillée l’homocalamité ou du moins son acceptation dans la société comme une forme d’humanisme et de tolérance. Je rappelle ici que le progressisme moderne se résume à la destruction des valeurs anciennes, à une lutte acharnée contre les conservatismes et à imposer n’importe quelle nouveauté comme une évolution obligatoire. En gros le progrès social serait une forme d’universalité. L’Afrique de gauche a donc embrassé l’homocalamité comme un héritage progressiste. « Puisque l’occident vous rejette en tant qu’Africain embrassez donc l’homocalamité et vous serez mieux acceptés par la société ». L’exemple le plus récent est celui de l’actuelle garde des sceaux française qui de son combat pour les droits des noirs n’a obtenu que très peu de succès et de médailles. Son exploit le plus connu reste la loi portant son nom qui dans une sorte poire coupée en deux confère à l’esclavage un statut de crime contre l’humanité sans qu’aucune excuse ne soit formulée aux afro descendants. D’ailleurs méconnu du grand public.


Par contre ses amis socialistes en lui confiant le ministère de la justice le faisaient simplement par calcul, pour que cette figure de la lutte des minorités afro descendantes sacrifie sur l’autel des compromissions, sa cause pour celle du mariage homosexuel. Le journal Le point titrait d’ailleurs « Taubira enfin reconnue ». Le message est clair pour les Africains : « désormais la prostitution ouvrière ne suffit plus pour que vous soyez acceptés parmi nous, il faudra courber plus bas encore l’échine ». C’est ainsi que le premier président Afro-Américain s’est fait l’international défenseur de la cause homosexuelle, combinant à lui seul deux succès historiques : son élection et le mariage homosexuel à la cour suprême, le tout en restant fermement chrétien. Le président Sénégalais a dû –malgré les usages diplomatiques lui opposer une fin de non-recevoir désormais célèbre.

Au Cameroun par exemple la cause homosexuelle est défendue plus ardemment que celle pour les droits de l’homme ou que celle pour la démocratie. C’est ainsi que chaque emprisonnement d’homosexuel au Cameroun fait la une des journaux français tandis que de plus graves manquements aux droits et à la liberté sont passés sous silence. Certaines associations offrant carrément des sommes argent colossales à des homosexuels, comme pour subventionner cette pratique dans la société africaine.

Il est donc important que nous africains soyons courageux de dire haut et fort que nous ne mettrons pas notre modèle familial – vieux de plusieurs milénaires -en danger pour tenter de plaire à nos anciens bourreaux. S’il y a bien une composante essentielle qui ait survécu à toutes les formes d’esclavages et d’exploitations en Afrique, c’est bien notre modèle de famille et sa dimension sociale structurante. Un excellent outil de transmission culturelle et historique, par la tradition orale, les écrits et les savoirs endogènes. Ajouter une composante aussi destructurante telle que la prise en compte des sexualités atypiques risquerait d’ériger la débauche et la dépravation comme intelligence. Au moment ou en Allemagne des associations militent pour la reconnaissance des couples zoophiles (homme-animal)**, et qu’en France certains parlent de dépénaliser la pédophilie***. Nous africains rejettons résolument l’homosexualité ainsi que toutes les sexualités atypiques et nous nous désolidarisons de la pensée unique dite progressiste qui tend à marginaliser ceux qui rejettent ces pratiques. Il doit être clair qu’en Afrique ce sont les atypiques qui seront marginaux et la société continuera de promouvoir le modèle de famille Africain à savoir le mari et sa femme, tous deux de sexes différents, et l’initiation à la sexualité dans nos cultures restera une affaire entre un homme et une femme, naturellement.

Loic Mpanjo
Acteur politique et penseur

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