Partialement là Votre, car politiquement la leur ... CPI

La cour pénale internationale, malgré les intentions qui ont présidé à sa création, sur des questions de génocides, crimes contre l'humanité et de crime guerre; ne s'est réellement illustrée que par sa partialité légendaire.

Il apparait lorsqu'on observe le fonctionnement de cette juridiction, une certaine condescendance envers les pays africains, et une instrumentalisation politicienne orientée vers les intérêts de certaines puissances étrangères.

La CPI a été créé en 1998 lors de la conférence plénipotencière des nation unies, le statut de Rome fut signé cette année là par plusieurs pays. Cependant il est curieux de constater que seuls des africains ont été jugés, et par des juges occidentaux. Une forme hérésiarque du prolongement de la colonisation de l'Afrique par voie d'avilissement judiciaire. Plusieurs éléments paraissent totalement curieux quant au fonctionnement de cette institution; premièrement le choix des dossiers est complètement farfelu. Il y a eu plusieurs conflits dans le monde depuis sa création : la guerre en Irak suite aux mensonges des inspecteurs onusiens, les agressions israéliennes dans la bande Gaza, les guerres civiles au Kenya, au Congo, en RCA etc, mais curieusement l'institution judiciaire néocoloniale a choisit de faire arréter Jean Pierre BEMBA pour des crimes commis en RCA sans que Patassé ne soit inquiété, Charles Taylor sans que Samuel Doe ne soit inquiété, et plus récemment Gbagbo et sa femme, sans que ni Soro ni Ouattara ne soit inquiétés.

Les juges occidentaux considèrent que Bemba est impliqué dans des crimes de guerres commis par ses hommes en RCA, alors que ceux-ci étaient censés soutenir Patassé en difficulté, ce qui veut dire qu'indirectement Patassé pouvait être Co-responsable des actes commis par des troupes qui lui sont venus en soutien. Ces mêmes jugents font arréter Charles Taylor pour des crimes de guerre, tout en exonérant Samuel Doe dont certains crimes ont été rendus publiques par videos et donc peuvent à tout moment être prouvés. En Côte d'ivoire la situation est encore plus agaçante, car des crimes graves ont été commis à plusieurs période depuis la création de la CPI, en 2002 par la rebéllion de Soro Guillaume, dont on peut encore se souvenir de la prise de Bouaké; en 2011 par les FRCI de Ouattara menés par Soro, qui lors de la prise de Duékoué sont accusés d'avoir massacrer hommes, femmes et enfants à hauteurs de milliers. En 2012 à Duékoué, à Sikensi, àn Vavoua, et des tortures repertoriées à Abidjan contre des ProGbagbo. L'institution judiciaire colonialiste réputée pour sa partialité a décidé de se focaliser sur les proGbagbo et de laisser Ouattara et ses FRCI térroriser la population. Il apparait donc de façon trasparente que la CPI promeut une justice partiale en faveur de certains criminels, tendant à laisser comprendre qu'il y a des bons criminels et des mauvais criminels, des bons génocideurs et des mauvais génocideurs. En somme elle se montre politicienne, partiale et injuste. Politicienne car elle choisit son camp et obéït à des intérêts occidentaux, partiale car son jugement reste défini selon son curseur politique et indépendamment des réalités ou des preuves disponibles, injuste car elle encourage les crimes au lieu de les prévenir.